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La morale peut-elle se définir comme l'art d'être heureux ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
La morale, concept central de la philosophie, est souvent associée à l'idée de bien et de mal. Cependant, peut-on la définir comme l'art d'être heureux ? Si on suppose qu'effectivement la morale a pour but d'assurer le bonheur de l'individu, alors cela implique que toutes les actions morales doivent conduire à ce résultat. Au contraire, si on nie qu'effectivement la morale a pour but d'assurer le bonheur de l'individu, alors cela a pour conséquences que la morale est dépourvue de sens et que toute action morale n'a pas d'objectif précis.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, la morale peut se définir comme l'art d'être heureux, puisque le bonheur est souvent considéré comme un but de la vie. Donc, par définition, il semblerait que la morale doive conduire à ce résultat et que les actions morales soient celles qui nous rendent heureux. Si à première vue on peut soutenir cette thèse, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que le bonheur ne peut être atteint en suivant simplement les règles morales. Paradoxalement, on a alors l'impression que certaines actions immorales peuvent conduire à un bonheur plus grand que certaines actions morales.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la morale peut réellement se définir comme l'art d'être heureux, ou bien cette définition est-elle trop simpliste et ne prend-elle pas en compte toutes les nuances de la morale ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la morale ne peut pas être réduite à une simple recherche du bonheur individuel, car elle implique également des considérations éthiques plus larges. Puis, nous verrons que la morale peut être vue comme un moyen d'atteindre le bonheur, mais à condition de prendre en compte les conséquences de nos actions sur les autres. Enfin, nous nous demanderons si la morale peut réellement être considérée comme l'art d'être heureux, ou si cette définition doit être nuancée en prenant en compte les aspects éthiques et sociaux de la morale. Par exemple, on peut citer l'exemple de la décision de mentir pour protéger quelqu'un, qui peut sembler immorale mais peut conduire à un plus grand bonheur pour toutes les personnes impliquées.