La mort est-elle dans la nature des vivants ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
La mort est-elle dans la nature des vivants ? Si on suppose qu'effectivement la mort est inhérente à la nature des vivants, alors cela implique que tout être vivant est destiné à mourir. Au contraire, si on nie cette hypothèse et que la mort n'est pas dans la nature des vivants, cela a pour conséquence que la mort est un événement anormal.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que la mort est bien dans la nature des vivants, puisque tous les êtres vivants, qu'ils soient humains, animaux ou végétaux, connaissent une fin inéluctable. Donc, par définition, il semblerait que la mort fait partie intégrante de la vie. Cependant, si on examine de plus près cette affirmation, il est possible de soutenir que la mort n'est pas dans la nature des vivants. En effet, même si la mort est un événement courant, elle n'est pas systématique. Certains êtres vivants, comme les bactéries, peuvent se reproduire indéfiniment sans jamais mourir. Paradoxalement, cela peut nous amener à nous demander si la mort est vraiment une caractéristique de la nature des vivants.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la mort est réellement dans la nature des vivants ou est-ce que la mort est un événement anormal qui ne devrait pas être considéré comme faisant partie intégrante de la vie ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la mort est en effet un événement courant chez les êtres vivants, et que cela peut être considéré comme une caractéristique de la nature des vivants. Puis, nous verrons que certains êtres vivants peuvent se reproduire indéfiniment sans jamais mourir, ce qui remet en question l'idée que la mort est une caractéristique universelle de la vie. Enfin, nous nous demanderons si la mort est réellement quelque chose qui fait partie intégrante de la nature des vivants, ou si c'est simplement un événement qui survient de manière aléatoire. Par exemple, nous pourrions évoquer le cas des méduses immortelles, qui sont capables de se régénérer indéfiniment et qui remettent en question notre vision de la mort comme étant quelque chose d'inévitable.