Doit-on avoir peur de l'application de la technique aux vivants ?

i) Présentation du paradoxe et définitions : Le sujet de notre dissertation est "Doit-on avoir peur de l'application de la technique aux vivants ?". Si on suppose qu'effectivement l'application de la technique aux vivants est bénéfique, alors cela implique que cela peut améliorer leur santé, prolonger leur durée de vie, ou encore les aider à surmonter des maladies et handicaps. Au contraire, si on nie qu'effectivement l'application de la technique aux vivants est bénéfique, cela a pour conséquences que cela peut causer des effets secondaires néfastes, engendrer des dérives éthiques ou encore créer des inégalités dans l'accès à ces avancées.
ii) Énonciation des alternatives et problématisation : Il semble à première vue que oui, on doit avoir peur de l'application de la technique aux vivants, puisque cela peut entraîner des problèmes éthiques, des manipulations génétiques incontrôlées ou encore l'utilisation abusive de technologies. Donc, par définition, il semblerait que la réponse évidente soit de dire oui, il est nécessaire d'avoir peur. Cependant, si on se penche sur l'expérience, on peut constater que parfois l'application de la technique aux vivants peut mener à des percées médicales qui sauvent des vies, favoriser des avancées agricoles pour nourrir une population croissante ou encore permettre l'amélioration des conditions de vie des personnes handicapées. Paradoxalement, on a alors l'impression que l'application de la technique aux vivants peut aussi apporter des bénéfices importants.
iii) Problématique : On pourra alors se demander : est-ce que l'application de la technique aux vivants doit susciter la peur ou est-ce qu'elle peut également être bénéfique et favoriser des avancées importantes pour l'humanité ?
iv) Annonce du plan : Dans un premier temps, il s'agira de voir que l'application de la technique aux vivants peut engendrer des problèmes éthiques et des risques pour la société. Puis nous verrons que malgré ces risques, l'application de la technique aux vivants peut également apporter des avantages considérables en termes de santé, d'alimentation et d'amélioration des conditions de vie. Enfin, nous nous demanderons si cette dualité entre peur et bénéfices de l'application de la technique aux vivants peut trouver un équilibre et comment cela peut être régulé de manière éthique.
Pour illustrer notre propos, prenons l'exemple de la thérapie génique qui permet de traiter certaines maladies génétiques en modifiant le génome d'une personne. Cette technique offre une réelle perspective d'amélioration de la santé des individus concernés, mais soulève aussi des questions éthiques. Il est donc essentiel d'examiner de manière approfondie les différentes facettes de l'application de la technique aux vivants afin de prendre des décisions éclairées et éthiquement responsables.