La nature nous impose-t-elle des devoirs ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
La question posée est la suivante : La nature nous impose-t-elle des devoirs ? Si on suppose qu'effectivement, la nature nous impose des devoirs, cela implique que nous avons des obligations envers elle et que nous devons la protéger. Au contraire, si on nie qu'effectivement la nature nous impose des devoirs, cela a pour conséquence que nous pouvons l'exploiter sans limites et sans considération pour son équilibre.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que la nature ne nous impose pas de devoirs puisque nous avons le libre-arbitre et que nous sommes libres de nos choix. Donc, par définition, il semblerait que nous n'avons pas à nous soucier de la nature et que nous pouvons l'utiliser à notre guise. Cependant, si l'on considère les conséquences de notre action sur la nature, on peut soutenir que nous avons des devoirs envers elle. En effet, la destruction de la nature entraîne des conséquences néfastes pour l'humanité et pour les autres espèces. Paradoxalement, on a alors l'impression que la nature nous impose des devoirs.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la nature nous impose réellement des devoirs ou bien sommes-nous libres de nos choix ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la nature a une valeur intrinsèque qui nous impose des devoirs envers elle. Puis, nous verrons que la nature est un bien commun qui nécessite une gestion collective et responsable de notre part. Enfin, nous nous demanderons si les devoirs envers la nature sont compatibles avec nos intérêts économiques et notre mode de vie actuel. Par exemple, nous pouvons prendre l'exemple de la protection des espèces menacées, de la gestion des ressources naturelles ou de la pollution.