La nécessité d'agir rend-elle les paroles inutiles ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
La nécessité d'agir rend-elle les paroles inutiles ? Si on suppose qu'effectivement l'action est la seule chose qui compte alors cela implique que les paroles ne servent à rien et qu'elles ne font que retarder l'action. Au contraire, si on nie qu'effectivement l'action est la seule chose qui compte, alors cela a pour conséquences que les paroles peuvent être utiles pour préparer l'action et la rendre plus efficace.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, la nécessité d'agir rend les paroles inutiles, puisque l'action est ce qui compte avant tout. Donc, par définition, il semblerait que parler ne sert à rien et que cela ne fait que retarder l'action. Cependant, si à première vue on peut soutenir cette thèse, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les paroles peuvent être utiles pour préparer l'action et la rendre plus efficace. Paradoxalement, on a alors l'impression que les paroles sont nécessaires pour l'action.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que l'action est la seule chose qui compte ou bien les paroles peuvent-elles être utiles pour préparer l'action et la rendre plus efficace ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que les paroles peuvent être nécessaires pour préparer l'action et la rendre plus efficace, en donnant des exemples de situations où les paroles ont permis de mieux préparer l'action. Puis, nous verrons que les paroles peuvent également être utiles pour motiver les personnes à agir, en donnant des exemples de situations où les paroles ont permis de mobiliser les énergies. Enfin, nous nous demanderons si les paroles peuvent être inutiles dans certaines situations, en donnant des exemples de situations où les paroles ont été inutiles ou ont même retardé l'action.