Doit-on concevoir des limites à l'expérimentation sur le vivant ?

Bien sûr, je peux t'aider à suivre cette méthode pour écrire ta dissertation sur le sujet "Doit-on concevoir des limites à l'expérimentation sur le vivant ?". Voici les étapes à suivre :

I) Présentation du paradoxe et définitions :

Le paradoxe est le suivant : d'un côté, l'expérimentation sur le vivant est une pratique courante dans la recherche scientifique et médicale, qui permet de faire avancer la connaissance et de trouver des traitements pour des maladies. D'un autre côté, cette pratique soulève des questions éthiques importantes, car elle implique de causer des souffrances et des dommages à des êtres vivants.
Si on suppose qu'effectivement l'expérimentation sur le vivant est nécessaire pour faire avancer la recherche scientifique et médicale, alors cela implique que nous devons accepter de causer des souffrances et des dommages à des êtres vivants. Au contraire, si on nie qu'effectivement l'expérimentation sur le vivant est nécessaire, alors cela a pour conséquences que la recherche scientifique et médicale pourrait être ralentie, voire bloquée.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :

Il semble à première vue que oui, l'expérimentation sur le vivant est nécessaire pour faire avancer la recherche scientifique et médicale. Donc, par définition, il semblerait que nous devons accepter de causer des souffrances et des dommages à des êtres vivants. Cette position est souvent appelée "l'argument de la nécessité".
Si à première vue on peut soutenir que l'expérimentation sur le vivant n'est pas nécessaire, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que certaines découvertes médicales n'auraient pas été possibles sans l'expérimentation sur le vivant. Paradoxalement, on a alors l'impression que refuser l'expérimentation sur le vivant pourrait causer plus de souffrances et de dommages à long terme.

III) Problématique :

On pourra alors se demander : est-ce que nous devons accepter de causer des souffrances et des dommages à des êtres vivants pour faire avancer la recherche scientifique et médicale, ou bien est-ce que nous devons chercher d'autres méthodes qui ne causent pas de souffrances et de dommages ?

IV) Annonce du plan :

Dans un premier temps, il s'agira de voir que l'expérimentation sur le vivant est souvent nécessaire pour faire avancer la recherche scientifique et médicale, en prenant en compte les exemples concrets de découvertes médicales qui ont été rendues possibles grâce à cette pratique. Puis nous verrons que l'expérimentation sur le vivant soulève des questions éthiques importantes, en examinant les arguments des défenseurs des animaux et les limites légales actuelles à cette pratique. Enfin, nous nous demanderons si nous pouvons trouver d'autres méthodes pour faire avancer la recherche scientifique et médicale qui ne causent pas de souffrances et de dommages aux êtres vivants, en présentant les alternatives possibles et leurs avantages et inconvénients.