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La parole est-elle ce qui fait de moi un sujet ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
La parole est-elle ce qui fait de moi un sujet ? Si on suppose qu'effectivement la parole est ce qui fait de moi un sujet, alors cela implique que ma capacité à communiquer et à exprimer mes pensées et mes émotions est ce qui me définit en tant qu'individu. Au contraire, si on nie qu'effectivement la parole est ce qui fait de moi un sujet, alors cela a pour conséquences que d'autres éléments, tels que mes actions ou mes relations sociales, sont plus déterminants dans ma construction en tant que sujet.
II) Énonciation des alternatives et problématisation Il semble à première vue que oui, la parole est ce qui fait de moi un sujet, puisque c'est à travers elle que je peux exprimer ma pensée et ma volonté. Donc, par définition, il semblerait que la parole soit essentielle pour me constituer en tant que sujet, conformément à la croyance commune. Si à première vue on peut soutenir que la parole est ce qui fait de moi un sujet, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que d'autres facteurs, tels que mes actions ou mes relations, sont également déterminants dans ma construction en tant que sujet. Paradoxalement, on a alors l'impression que la parole n'est pas le seul élément qui me définit en tant que sujet.
III) Problématique On pourra alors se demander : est-ce que la parole est réellement ce qui fait de moi un sujet, ou bien est-ce que d'autres éléments ont également un rôle à jouer dans ma construction en tant que sujet ?
IV) Annonce du plan Dans un premier temps, il s'agira de voir que la parole joue effectivement un rôle important dans ma construction en tant que sujet, en me permettant de communiquer et d'exprimer ma pensée. Puis, nous verrons que d'autres éléments, tels que mes actions et mes relations sociales, sont également essentiels dans ma construction en tant que sujet. Enfin, nous nous demanderons si la parole est véritablement l'élément central qui fait de moi un sujet, ou si d'autres facteurs ont une influence plus significative.