Doit-on croire en l'humanité ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :

Le sujet de notre dissertation est : "Doit-on croire en l'humanité ?" Si on suppose qu'effectivement, il faut croire en l'humanité, alors cela implique que l'humanité est capable de grandes réalisations, de progrès et de compassion envers autrui. Au contraire, si on nie qu'il faut croire en l'humanité, cela signifie que l'humanité est sujette à commettre des erreurs, des actes de violence et d'égoïsme.
Il est important de comprendre ici que le terme "croire en l'humanité" signifie avoir confiance en ses capacités, en sa bonté intrinsèque et en sa capacité à agir de manière positive.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :

À première vue, oui, il semble que l'on doive croire en l'humanité puisque cela reflète une vision positive et optimiste de notre espèce. Donc, par définition, il semblerait que la réponse évidente soit oui, nous devons croire en l'humanité (doxa).
Cependant, si l'on examine de plus près, l'expérience nous montre souvent que l'humanité est également capable de commettre des actes terribles, de laisser place à la haine et de causer des souffrances. Cette contradiction paradoxale nous amène à remettre en question cette réponse évidente.
Par exemple, on peut observer que malgré les avancées scientifiques et technologiques, l'humanité connaît toujours des conflits armés, des inégalités sociales et des préjugés raciaux. Cela pourrait remettre en question notre confiance en l'humanité.

III) Problématique :

Face à ce paradoxe, nous pouvons donc nous demander s'il est justifié de croire en l'humanité malgré ses contradictions et ses capacités à faire le mal.

IV) Annonce du plan :

Dans un premier temps, il s'agira d'explorer les raisons pour lesquelles nous pourrions croire en l'humanité, en mettant en avant ses réalisations positives et son potentiel. Ensuite, nous examinerons les arguments soulignant les aspects négatifs et les limites de l'humanité, remettant en question notre confiance en celle-ci. Enfin, nous nous demanderons si, malgré ces contradictions, il est possible de maintenir une certaine confiance en l'humanité tout en étant réaliste et conscient de ses défauts.