La politique a-t-elle pour fin d'éliminer la violence ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
La politique a-t-elle pour fin d'éliminer la violence ? Si on suppose qu'effectivement la politique a pour fin d'éliminer la violence, alors cela implique que les actions politiques et les décisions prises visent à réduire, voire à éliminer, les actes violents dans la société. Au contraire, si on nie qu'effectivement la politique a pour fin d'éliminer la violence, alors cela a pour conséquences que la politique ne se préoccupe pas spécifiquement de la violence et que d'autres objectifs, tels que la gestion du pouvoir ou la promotion d'intérêts particuliers, priment sur la lutte contre la violence.
II) Énonciation des alternatives et problématisation
Il semble à première vue que oui, la politique a pour fin d'éliminer la violence, puisque la préservation de l'ordre et de la sécurité des citoyens est l'une des missions fondamentales de tout système politique. Donc, par définition, il semblerait que la politique vise à réduire la violence et à instaurer un climat de paix et de stabilité dans la société (réponse évidente au sujet, doxa).
Si à première vue on peut soutenir que la politique a pour fin d'éliminer la violence, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que la violence persiste malgré les actions politiques mises en place. Paradoxalement, on a alors l'impression que la politique ne parvient pas toujours à éliminer complètement la violence, et que d'autres facteurs, tels que les inégalités sociales ou les conflits d'intérêts, peuvent contribuer à son maintien (contredire la réponse évidente, para-doxa).
III) Problématique
On pourra alors se demander : est-ce que la politique a ré