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La politique doit-elle être subordonnée au droit ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
La politique doit-elle être subordonnée au droit ? Si on suppose qu'effectivement le droit est supérieur à la politique, alors cela implique que les décisions politiques doivent être prises en conformité avec les normes juridiques. Au contraire, si on nie qu'effectivement le droit est supérieur à la politique, alors cela a pour conséquences que les décisions politiques peuvent être prises indépendamment des normes juridiques.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, la politique doit être subordonnée au droit, puisque le droit est la norme suprême qui doit être respectée par tous. Donc, par définition, il semblerait que la politique doit être en conformité avec le droit. C'est la réponse évidente au sujet, la doxa. Si à première vue on peut soutenir que la politique ne doit pas être subordonnée au droit, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les décisions politiques prises indépendamment des normes juridiques peuvent mener à des dérives autoritaires ou à des violations des droits de l'homme. Paradoxalement, on a alors l'impression que la subordination de la politique au droit est nécessaire pour garantir la démocratie et les libertés fondamentales.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la politique doit être subordonnée au droit ou bien est-ce que la politique peut être indépendante du droit ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la subordination de la politique au droit est nécessaire pour garantir l'État de droit et la protection des droits fondamentaux. Puis nous verrons que la politique peut parfois être indépendante du droit dans des situations exceptionnelles. Enfin, nous nous demanderons si la subordination de la politique au droit doit être absolue ou si elle peut être relative en fonction des circonstances. Par exemple, nous pourrons prendre l'exemple de la lutte contre le terrorisme où la question de la subordination de la politique au droit est particulièrement complexe.