• Attention
Seule votre réflexion a de la valeur
Nos brouillons ne valent rien !



La politique doit-elle refuser l'utopie ?

Voici une méthode pas à pas pour rédiger une dissertation sur le sujet : "La politique doit-elle refuser l'utopie ?"



I) Présentation du paradoxe et définitions :

Lorsque l'on aborde la question de savoir si la politique doit ou non rejeter l'utopie, il est essentiel de comprendre ce que signifie cette notion. Si l'on suppose qu'effectivement, la politique doit refuser toute utopie, cela implique que les décisions politiques doivent se baser uniquement sur des réalités tangibles et réalisables. En revanche, si l'on nie cette idée et que l'on accepte l'utopie en politique, cela signifie que l'on admet la possibilité de poursuivre des idéaux même si leur concrétisation semble difficile.





II) Énonciation des alternatives et problématisation :

À première vue, il semble que la politique doive rejeter l'utopie, car cela garantirait une approche pragmatique et réaliste des affaires publiques. Cela correspond à la doxa, l'opinion commune. Cependant, si l'on creuse un peu plus, il apparaît que l'histoire politique regorge d'exemples où des idées utopiques ont joué un rôle crucial. Cela crée un paradoxe, car d'un côté, il semble nécessaire de refuser l'utopie pour rester pragmatique, mais de l'autre, l'utopie peut stimuler l'innovation et l'amélioration de la société.







III) Problématique :

On peut alors se demander : est-ce que la politique doit strictement se conformer à la réalité et rejeter toute utopie, ou bien peut-elle embrasser l'utopie de manière sélective pour aspirer à un avenir meilleur ?





IV) Annonce du plan :

Dans un premier temps, nous examinerons les raisons pour lesquelles la politique pourrait choisir de refuser l'utopie, en mettant en lumière les avantages de cette approche basée sur la réalité. Ensuite, nous analyserons les situations où l'utopie a joué un rôle positif en politique, en nous appuyant sur des exemples historiques. Enfin, nous nous interrogerons sur la possibilité d'une approche nuancée, où la politique pourrait accepter l'utopie de manière modérée pour relever les défis actuels et futurs.