La politique échappe-t-elle à une exigence de vérité ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
La politique est-elle soumise à une exigence de vérité ? Si on suppose effectivement que la politique est soumise à une exigence de vérité, cela implique que les décisions politiques doivent être basées sur des faits et des informations véridiques. Au contraire, si on nie que la politique soit soumise à une exigence de vérité, cela signifie que les décisions politiques peuvent être basées sur des intérêts personnels, des manipulations ou des mensonges.
II) Énonciation des alternatives et problématisation
Il semble à première vue que la politique est soumise à une exigence de vérité, puisque cela garantirait la transparence, la légitimité et l'intégrité des décisions politiques. Donc, par définition, il semblerait que la politique devrait être basée sur des informations véridiques, conformément à la doxa.
Si à première vue on peut soutenir que la politique ne nécessite pas une exigence de vérité absolue, il semble pourtant que l'expérience montre souvent que la politique peut être influencée par des intérêts partisans, des manipulations de l'opinion publique ou des mensonges politiques. Paradoxalement, on a alors l'impression que la politique peut échapper à une exigence stricte de vérité.
III) Problématique
On pourra alors se demander : est-ce que la politique doit être soumise à une exigence de vérité absolue ou est-ce que des compromis et des manipulations sont inévitables dans le domaine politique ?
IV) Annonce du plan
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la politique a besoin d'une exigence de vérité pour garantir la confiance et la légitimité des décisions politiques. Puis, nous verrons que malgré cette exigence, des manipulations et des mensonges peuvent se produire dans le domaine politique. Enfin, nous nous demanderons si des compromis et des manipulations sont inévitables dans la politique ou s'il est possible d'établir une politique basée sur la vérité absolue.