La politique n'est-elle que l'art de conquérir et de conserver le pouvoir ?

i) Présentation du paradoxe et définitions : La politique n'est-elle que l'art de conquérir et de conserver le pouvoir ? Si on suppose qu'effectivement la politique est uniquement centrée sur la conquête et la conservation du pouvoir, alors cela implique que les politiciens n'agissent que dans leurs propres intérêts. Au contraire, si on nie cette affirmation et considère que la politique a d'autres finalités, cela a pour conséquences que les politiciens peuvent être animés par des idéaux d'amélioration de la société.
ii) Énonciation des alternatives et problématisation : Il semble à première vue que la politique soit effectivement l'art de conquérir et de conserver le pouvoir, puisque les politiciens sont souvent motivés par le besoin de se maintenir en position de pouvoir. Donc, par définition, il semblerait que la politique soit exclusivement liée à la quête du pouvoir, ce qui correspond à la vision générale. Si à première vue, on peut soutenir cette vision, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que la politique a d'autres dimensions. Paradoxalement, on a alors l'impression que l'exercice du pouvoir peut également être motivé par des aspirations au bien commun et à l'amélioration de la société.
iii) Problématique : On pourra alors se demander : est-ce que la politique est uniquement l'art de conquérir et de conserver le pouvoir, ou bien est-ce qu'elle peut aussi être animée par des idéaux de changement et de progrès ?
iv) Annonce du plan : Dans un premier moment, il s'agira de voir que la politique implique effectivement la conquête et la conservation du pouvoir, en s'appuyant sur des exemples concrets de dirigeants politiques. Puis, nous verrons que la politique ne se réduit pas uniquement à cette dimension, en étudiant les autres motivations et finalités que les politiciens peuvent avoir. Enfin, nous nous demanderons si la politique peut réellement être dissociée du pouvoir, en examinant des exemples historiques et contemporains.