La politique peut-elle se passer de croyance ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
La politique peut-elle se passer de croyance ? Si on suppose qu'effectivement la politique peut se passer de croyance, alors cela implique que les décisions politiques peuvent être basées uniquement sur des faits objectifs et des données empiriques. Au contraire, si on nie qu'effectivement la politique peut se passer de croyance, alors cela signifie que les convictions, les valeurs et les idéologies jouent un rôle crucial dans la prise de décisions politiques.
Exemple : Si l'on considère que la politique peut se passer de croyance, cela signifie que les politiciens devraient se concentrer uniquement sur les faits et les chiffres lorsqu'ils prennent des décisions concernant l'économie d'un pays, sans tenir compte de leurs convictions idéologiques.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, la politique peut se passer de croyance, puisque l'objectivité et la rationalité devraient être les fondements de la prise de décisions politiques. Donc, par définition, il semblerait que la politique puisse être dissociée des croyances et des idéologies.
Exemple : On peut soutenir que les politiciens devraient se baser sur des preuves scientifiques et des analyses économiques pour élaborer des politiques publiques, sans se laisser influencer par des croyances religieuses ou des convictions personnelles.
Cependant, si l'on examine de plus près, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les croyances et les idéologies ont un impact significatif sur la politique. Paradoxalement, on a alors l'impression que les croyances politiques peuvent façonner les décisions prises par les gouvernements et influencer les choix électoraux.
Exemple : Dans de nombreux pays, les partis politiques sont souvent associés à des idéologies spécifiques,