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La politique repose-t-elle sur un contrat ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
La politique repose-t-elle sur un contrat ? Si on suppose qu'effectivement la politique repose sur un contrat, alors cela implique que les individus consentent à se soumettre à une autorité politique en échange de la protection de leurs droits et de l'organisation de la société. Au contraire, si on nie qu'effectivement la politique repose sur un contrat, alors cela a pour conséquences que l'autorité politique est illégitime et que les individus ne sont pas tenus de lui obéir.
II) Énonciation des alternatives et problématisation Il semble à première vue que oui, la politique repose sur un contrat, puisque les individus participent activement à la vie politique en votant et en acceptant les décisions prises par les représentants élus. Donc, par définition, il semblerait que la politique repose sur un contrat, car il y a un consentement mutuel entre les gouvernants et les gouvernés. Si à première vue on peut soutenir que la politique ne repose pas sur un contrat, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les individus sont soumis à des lois et à un système politique sans avoir donné leur consentement explicite. Paradoxalement, on a alors l'impression que la politique repose sur une relation de pouvoir imposée plutôt que sur un contrat volontaire.
III) Problématique On pourra alors se demander : est-ce que la politique repose sur un contrat volontaire ou bien sur une relation de pouvoir imposée ?
IV) Annonce du plan Dans un premier moment, il s'agira de voir que la politique peut être perçue comme reposant sur un contrat volontaire, en analysant les mécanismes de participation politique et de consentement. Puis, nous verrons que la politique peut également être interprétée comme reposant sur une relation de pouvoir imposée, en examinant les limites du consentement et les situations où la politique est imposée aux individus. Enfin, nous nous demanderons si une combinaison des deux perspectives est possible, où la politique repose à la fois sur un contrat volontaire et sur une relation de pouvoir imposée.