La propriété est-elle un fait de nature ou un fait de culture ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
La propriété est-elle un fait de nature ou un fait de culture ? Si on suppose qu'effectivement la propriété est un fait de nature, alors cela implique que les êtres humains ont une tendance innée à s'approprier des biens et à les défendre. Au contraire, si on nie qu'effectivement la propriété est un fait de nature, alors cela a pour conséquences que la propriété est une construction sociale et culturelle qui varie selon les époques et les sociétés.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que la propriété est un fait de nature, puisque les êtres humains ont toujours eu une tendance à s'approprier des biens et à les défendre. Donc, par définition, il semblerait que la propriété est un fait de nature, une caractéristique innée de l'être humain.
Si à première vue on peut soutenir que la propriété est un fait de culture, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que la propriété est un fait de nature. Paradoxalement, on a alors l'impression que la propriété est à la fois un fait de nature et un fait de culture, car elle est à la fois innée chez l'être humain et construite socialement.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la propriété est un fait de nature ou un fait de culture ? Comment expliquer cette dualité de la propriété ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la propriété est effectivement un fait de nature, en analysant les comportements humains liés à l'appropriation des biens. Puis, nous verrons que la propriété est également un fait de culture, en étudiant l'histoire de la propriété et les différentes formes qu'elle peut prendre selon les sociétés. Enfin, nous nous demanderons si la propriété peut être considérée comme une caractéristique universelle de l'être humain, ou si elle est une construction sociale qui peut être remise en question. Par exemple, on peut citer l'exemple des sociétés traditionnelles qui ont des formes de propriété collective ou l'exemple des mouvements sociaux qui remettent en question la propriété privée.