Avons-nous naturellement un sens de la justice ?
I) Présentation du paradoxe et des définitions :
Le sujet qui nous est posé est le suivant : « Avons-nous naturellement un sens de la justice ? ?. Si on suppose quÆeffectivement, les êtres humains ont un sens inné de la justice, cela implique que ce sens est présent dès la naissance, sans quÆon ait à lÆapprendre. Au contraire, si on nie quÆeffectivement nous avons ce sens, cela signifie que nous ne sommes pas nés avec, mais que nous devons lÆacquérir à travers notre éducation, notre expérience ou même des influences culturelles.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que nous avons naturellement un sens de la justice, puisque cela semble être une caractéristique universelle de lÆhumanité. Donc, par définition, il semblerait que tous les êtres humains ont un sens inné de la justice, ce qui peut être considéré comme une réponse évidente à la question posée.
Cependant, on peut soutenir que ce nÆest pas aussi simple que cela, car on peut constater que des gens nÆont pas de sens de la justice, ou ont des comportements injustes. Par exemple, certains individus adhèrent à des croyances ou à des pratiques qui ne respectent pas les principes de la justice, ou même qui sont contraires à la loi. Paradoxalement, on a alors lÆimpression que le sens de la justice chez les êtres humains nÆest pas inné, mais quÆil dépend de facteurs culturels et socio-économiques.
III) Problématique :
On peut donc se demander sÆil est vrai que tous les êtres humains ont un sens de la justice inné, ou sÆils doivent lÆacquérir par lÆéducation, lÆexpérience ou la culture.
IV) Annonce du plan :
Dans un premier moment, il sÆagira de voir que le sens de la justice peut être considéré comme inné chez les êtres humains. Puis, nous verrons que des facteurs tels que lÆéducation, lÆexpérience, ou la culture, peuvent avoir un impact sur lÆacquisition de ce sens. Enfin, nous nous demanderons sÆil est possible d'avoir un sens de la justice objectif et universel.