Avons-nous réellement un inconscient ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet que nous allons traiter est : "Avons-nous réellement un inconscient ?" Si on suppose qu'effectivement, nous avons un inconscient, alors cela implique que notre comportement n'est pas forcément déterminé par notre conscience, mais aussi par des facteurs inconscients. En revanche, si on nie l'existence de l'inconscient, cela signifie que tout ce que nous faisons est déterminé par notre conscience, sans aucune influence de notre inconscient.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que nous avons un inconscient, puisque notre comportement peut être influencé par des éléments que nous ne maîtrisons pas consciemment. Donc, par définition, il semblerait que l'inconscient existe bel et bien. Ce point de vue est d'ailleurs partagé par une grande majorité de personnes.
Cependant, si on prend le temps d'analyser les faits, il est possible de constater que notre comportement semble parfois en contradiction avec notre conscience. Ainsi, si notre conscience est le seul facteur qui détermine notre comportement, cela signifie que nous avons un contrôle total sur ce que nous faisons, ce qui n'est pas toujours le cas. Il y a des moments où nous agissons de manière inattendue, sans savoir pourquoi, comme si quelque chose d'autre avait pris le contrôle de nos décisions. Cela peut être interprété comme la preuve de l'existence de l'inconscient.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que notre comportement est réellement déterminé par notre conscience, ou bien est-il influencé par des facteurs inconscients, pourtant difficilement mesurables ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, nous allons examiner les preuves de l'existence de l'inconscient, notamment à travers les expériences de psychologie. Puis dans un second temps, nous étudierons les arguments qui vont à l'encontre de l'existence de l'inconscient, et notamment ceux qui mettent en évidence notre libre-arbitre. Enfin, nous nous poserons la question de savoir si l'inconscient peut être considéré comme un facteur qui agit en dehors de notre conscience, ou s'il en est au contraire un simple prolongement.