La recherche de la vérité rend-elle l'être humain solitaire ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
La recherche de la vérité est une quête qui semble noble et légitime pour l'être humain. Cependant, si on suppose qu'effectivement cette recherche est menée de manière assidue, cela implique ou veut dire que l'être humain peut se retrouver seul dans sa quête. Au contraire, si on nie qu'effectivement cette recherche est menée de manière assidue, cela a pour conséquences ou signifie que l'être humain peut rester dans une certaine ignorance.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que la recherche de la vérité peut mener à la solitude, puisque l'individu qui la poursuit peut se retrouver isolé dans sa quête. Donc, par définition, il semblerait que la recherche de la vérité rende l'être humain solitaire, ce qui est une réponse évidente au sujet, une doxa. Si à première vue on peut soutenir que la recherche de la vérité peut aussi permettre de se connecter à soi-même et aux autres en partageant ses découvertes, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que l'être humain peut se sentir seul dans sa quête de la vérité. Paradoxalement, on a alors l'impression que plus on recherche la vérité, plus on peut se sentir seul.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la recherche de la vérité rend effectivement l'être humain solitaire ou bien peut-elle permettre de se connecter à soi-même et aux autres ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la recherche de la vérité peut mener à la solitude en raison de la difficulté de partager ses découvertes avec autrui. Puis, nous verrons que la recherche de la vérité peut également permettre de se connecter à soi-même et aux autres en partageant ses découvertes. Enfin, nous nous demanderons si la recherche de la vérité doit nécessairement mener à la solitude ou si elle peut être conciliée avec une vie sociale épanouissante.
Exemple : Dans le premier temps, on peut citer l'exemple d'un scientifique qui travaille sur une découverte majeure depuis des années et qui ne peut en parler à personne car personne ne comprendrait. Dans le deuxième temps, on peut citer l'exemple d'un philosophe qui partage ses réflexions avec ses collègues et qui arrive à une compréhension plus profonde de lui-même et des autres. Dans le troisième temps, on peut citer l'exemple d'un groupe de chercheurs qui travaillent ensemble sur un projet commun et qui arrivent à concilier leur quête de la vérité avec une vie sociale épanouissante.