La reconnaissance de la personne peut-elle être indifférente à la juste rétribution du travail ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
La reconnaissance de la personne peut-elle être indifférente à la juste rétribution du travail ? Si on suppose qu'effectivement la reconnaissance de la personne est indifférente à la juste rétribution du travail, alors cela implique que la valorisation de l'individu ne dépend pas de la rémunération qu'il reçoit. Au contraire, si on nie qu'effectivement la reconnaissance de la personne est indifférente à la juste rétribution du travail, alors cela a pour conséquences que la rémunération joue un rôle primordial dans la reconnaissance de l'individu.
II) Énonciation des alternatives et problématisation
Il semble à première vue que oui, la reconnaissance de la personne est indifférente à la juste rétribution du travail, puisque chaque individu devrait être reconnu pour ses compétences, son engagement et sa contribution, indépendamment de la rémunération qu'il perçoit. Donc, par définition, il semblerait que la réponse évidente au sujet soit que la reconnaissance de la personne ne dépend pas de la juste rétribution du travail, en accord avec la doxa.
Si à première vue on peut soutenir que la reconnaissance de la personne est indifférente à la juste rétribution du travail, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que la rémunération joue un rôle important dans la reconnaissance de l'individu. Paradoxalement, on a alors l'impression que la rétribution influe sur la valorisation de la personne.
III) Problématique
On pourra alors se demander : est-ce que la reconnaissance de la personne dépend de la juste rétribution du travail ou bien est-ce qu'elle peut être indifférente à celle-ci ?
IV) Annonce du plan
Dans un premier moment, il s'agira de voir que la juste rétribution du travail est essentielle pour la reconnaissance de la personne. Puis, nous verrons que d'autres facteurs peuvent également influ