La religion doit-elle dicter notre conduite ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :

La religion doit-elle dicter notre conduite ? Si on suppose qu'effectivement la religion doit dicter notre conduite, alors cela implique que nos choix et nos actions doivent être dictés par des principes religieux et que nous devons suivre les dogmes et les règles de notre religion. Au contraire, si on nie qu'effectivement la religion doit dicter notre conduite, alors cela a pour conséquences que nous sommes libres de choisir notre propre conduite et que nous ne sommes pas tenus de suivre les enseignements religieux.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :

Il semble à première vue que oui, la religion doit dicter notre conduite, puisque cela donne un cadre moral et éthique à nos actions. Donc, par définition, il semblerait que suivre les principes religieux soit la réponse évidente au sujet, la doxa. Cependant, si à première vue on peut soutenir que la religion doit dicter notre conduite, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que la religion peut être source de conflits et de fanatismes. En effet, les exemples historiques de guerres de religion ou de persécutions religieuses montrent que suivre les principes religieux à la lettre peut parfois mener à des actes violents et intolérants. Paradoxalement, on a alors l'impression que la religion peut être à la fois source de paix et de violence.

III) Problématique :

On pourra alors se demander : est-ce que suivre les principes religieux doit être notre unique guide moral ou bien est-ce que nous devons être libres de choisir notre propre conduite ?

IV) Annonce du plan :

Dans un premier temps, il s'agira de voir que suivre les principes religieux peut être source de paix et de sérénité. Puis nous verrons que la religion peut également être source de conflits et de fanatismes. Enfin, nous nous demanderons si la religion doit être le seul guide moral ou si nous devons être libres de choisir notre propre conduite en fonction de nos valeurs et de nos convictions personnelles.