La religion est-elle vraie ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
La religion est-elle vraie ? Si on suppose qu'effectivement, la religion est vraie alors cela implique que les croyances, les pratiques et les rituels qui y sont associés sont fondamentalement justes et cohérents avec la réalité. Au contraire, si on nie qu'effectivement la religion est vraie, alors cela a pour conséquences que toutes les croyances, les pratiques et les rituels associés à la religion sont faux et dénués de sens.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, la religion est vraie, puisque les croyants affirment avoir une expérience personnelle de la présence divine et que les textes sacrés contiennent des vérités universelles. Donc, par définition, il semblerait que la religion soit vraie, étant donné que c'est ce que les croyants affirment depuis des siècles. Cependant, à première vue, on peut soutenir que la religion n'est pas vraie, car il y a de nombreuses contradictions entre les différentes religions et même à l'intérieur d'une même religion. De plus, l'existence de la souffrance et du mal dans le monde semble contredire l'idée d'un Dieu tout-puissant et bienveillant. Paradoxalement, on a alors l'impression que la religion est à la fois vraie et fausse.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la religion est vraie ou bien est-ce qu'elle est fausse ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la religion peut être considérée comme vraie en raison de l'expérience personnelle des croyants et des vérités universelles contenues dans les textes sacrés. Puis, nous verrons que la religion peut être considérée comme fausse en raison des contradictions et de l'existence de la souffrance dans le monde. Enfin, nous nous demanderons si la question de la vérité de la religion est vraiment pertinente ou si elle doit être remplacée par une autre question plus fondamentale. Par exemple, la question de savoir si la religion est utile pour les individus et pour la société.