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La religion n'est-elle qu'une affaire privée ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
La religion est-elle qu'une affaire privée ? Si on suppose qu'effectivement la religion est une affaire privée, alors cela implique que chacun est libre de pratiquer sa religion ou de ne pas en pratiquer, sans que cela n'ait d'impact sur les autres. Au contraire, si on nie qu'effectivement la religion est une affaire privée, cela a pour conséquences que la religion peut avoir un impact sur la société dans son ensemble, que ce soit positif ou négatif.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, la religion est une affaire privée, puisque chacun est libre de pratiquer sa religion ou de ne pas en pratiquer. Donc, par définition, il semblerait que la religion ne concerne que la sphère privée de l'individu. Si à première vue on peut soutenir que la religion peut avoir un impact sur la société, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que la religion a un impact sur la société dans son ensemble. Paradoxalement, on a alors l'impression que la religion est à la fois une affaire privée et publique.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la religion est une affaire privée ou bien publique ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la religion peut avoir un impact sur la sphère privée de l'individu, en influençant sa manière de penser et de vivre. Puis, nous verrons que la religion peut également avoir un impact sur la sphère publique, en participant à la construction de la morale et de l'éthique de la société. Enfin, nous nous demanderons si la religion doit être considérée comme une affaire privée ou publique, et quelles sont les conséquences de cette considération. Par exemple, on peut citer l'exemple de la laïcité en France, qui a pour but de séparer la religion de l'État et de garantir la liberté de conscience et de pratiquer sa religion, tout en préservant la neutralité de l'État.