La religion nous promet-elle le bonheur ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :

La question fondamentale qui se pose est la suivante : La religion nous promet-elle le bonheur ? Si l'on suppose qu'effectivement la religion offre un chemin vers le bonheur, alors cela implique que les croyants trouvent un réconfort spirituel, un sens à leur existence, et une communauté qui les soutient dans les moments difficiles. Au contraire, si l'on nie qu'effectivement la religion mène au bonheur, alors cela a pour conséquence que la foi peut parfois engendrer des conflits, des rigidités doctrinales, voire même de l'intolérance envers d'autres croyances.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :

Il semble à première vue que la réponse soit affirmative, puisque la religion offre un cadre moral et spirituel qui peut apporter un profond sentiment de bonheur et de bien-être. Donc, par définition, il semblerait que la religion puisse être associée au bonheur (une réponse évidente).
Cependant, à y regarder de plus près, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que la religion peut également être source de conflits et de souffrance. Par exemple, l'histoire est parsemée d'exemples de guerres et de persécutions religieuses. Paradoxalement, on a alors l'impression que la religion peut parfois causer du malheur.

III) Problématique :

On pourra alors se demander : est-ce que la religion mène invariablement au bonheur, ou bien peut-elle parfois conduire à la souffrance et aux conflits ?

IV) Annonce du plan :

Dans un premier temps, il s'agira d'examiner les aspects positifs de la religion en tant que source de bonheur, en mettant en lumière les bénéfices spirituels et sociaux qu'elle peut apporter. Puis, nous verrons que la religion peut aussi être le moteur de divisions et de malheur, en analysant des exemples historiques et contemporains. Enfin, nous nous demanderons si une coexistence pacifique entre différentes croyances religieuses est possible tout en préservant le bonheur individuel et collectif.