La religion pousse-t-elle au crime ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
La question que l'on se pose est la suivante : La religion pousse-t-elle au crime ? Si on suppose qu'effectivement la religion pousse au crime, alors cela implique que les croyants sont plus enclins à commettre des actes criminels que les non-croyants. Au contraire, si on nie qu'effectivement la religion pousse au crime, alors cela a pour conséquences que les croyants ne sont pas plus enclins à commettre des actes criminels que les non-croyants.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que non, puisque la religion prône des valeurs morales et éthiques qui sont censées empêcher les croyants de commettre des actes criminels. Donc, par définition, il semblerait que la réponse évidente au sujet soit que la religion ne pousse pas au crime, étant donné que les valeurs qu'elle véhicule sont censées empêcher les croyants de commettre des actes criminels.
Cependant, à première vue, on peut soutenir que la religion peut pousser au crime, car certaines croyances extrémistes peuvent mener à des actes de violence et de terrorisme. Il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les croyants ne sont pas plus enclins à commettre des actes criminels que les non-croyants. Paradoxalement, on a alors l'impression que la religion peut à la fois pousser au crime et empêcher les croyants de commettre des actes criminels.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la religion pousse réellement au crime ou bien est-ce que les valeurs qu'elle véhicule empêchent les croyants de commettre des actes criminels ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la religion peut effectivement pousser au crime, en étudiant les exemples de croyances extrémistes qui ont mené à des actes de violence et de terrorisme. Puis, nous verrons que la religion peut également empêcher les croyants de commettre des actes criminels, en étudiant les valeurs morales et éthiques qu'elle véhicule. Enfin, nous nous demanderons si les valeurs morales et éthiques véhiculées par la religion sont suffisantes pour empêcher les croyants de commettre des actes criminels, ou s'il est nécessaire de mettre en place d'autres mesures pour prévenir la criminalité.