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La responsabilité du criminel est-elle annulée lorsqu'il agit sous l'emprise de la passion ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :

La responsabilité du criminel est-elle annulée lorsqu'il agit sous l'emprise de la passion ? Si l'on suppose qu'effectivement l'individu n'a pas le contrôle de ses actes lorsqu'il est sous l'emprise de la passion, alors cela implique que sa responsabilité doit être annulée. Au contraire, si l'on nie cette hypothèse et que l'individu est considéré comme responsable de ses actes même sous l'emprise de la passion, cela a pour conséquence que la justice doit le punir comme tout autre criminel.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :

Il semble à première vue que la responsabilité du criminel doit être annulée lorsqu'il agit sous l'emprise de la passion, puisque cette dernière peut altérer son jugement et sa capacité à contrôler ses actions. Donc, par définition, il semblerait que l'individu ne puisse pas être tenu responsable de ses actes.
Cependant, si l'on considère que la passion ne peut pas être une excuse pour tous les crimes, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que certaines personnes sont capables de contrôler leurs actions même sous l'emprise de la passion. Paradoxalement, on a alors l'impression que la responsabilité du criminel ne doit pas être annulée.

III) Problématique :

On pourra alors se demander : est-ce que la responsabilité du criminel doit être annulée lorsqu'il agit sous l'emprise de la passion, ou bien doit-il être considéré comme responsable de ses actes ?

IV) Annonce du plan :

Dans un premier temps, il s'agira de voir que la passion peut effectivement altérer le jugement et la capacité de contrôle de l'individu. Puis, nous verrons que malgré cela, certains individus sont capables de contrôler leurs actions même sous l'emprise de la passion. Enfin, nous nous demanderons si la responsabilité du criminel doit être annulée dans tous les cas où il agit sous l'emprise de la passion, ou si cela doit être considéré au cas par cas en fonction de la gravité du crime et de la capacité de l'individu à contrôler ses actions.
Par exemple, on peut citer le cas d'un individu qui tue sa femme en apprenant qu'elle le trompe. Dans ce cas, la passion peut être considérée comme une circonstance atténuante, mais cela ne doit pas annuler la responsabilité du criminel. En revanche, dans le cas d'un individu qui commet un crime sous l'emprise d'une maladie mentale, sa responsabilité peut être annulée car il n'a pas la capacité de contrôler ses actions.