La science a-t-elle le monopole de la vérité ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
La question posée est : "La science a-t-elle le monopole de la vérité ?" Si on suppose qu'effectivement la science a le monopole de la vérité, alors cela implique que toutes les autres sources de connaissances sont fausses ou inexactes. Au contraire, si on nie que la science a le monopole de la vérité, alors cela a pour conséquence que d'autres sources de connaissances peuvent également être considérées comme vraies et fiables.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que la science a le monopole de la vérité, puisque c'est elle qui utilise la méthode scientifique pour prouver la véracité de ses théories. Donc, par définition, il semblerait que la réponse évidente au sujet soit "oui, la science a le monopole de la vérité" (doxa).
Si à première vue on peut soutenir que d'autres sources de connaissances peuvent également être considérées comme vraies et fiables, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que d'autres sources de connaissances peuvent être tout aussi pertinentes que la science (paradoxa). Paradoxalement, on a alors l'impression que la vérité peut être multiple et complexe.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la science a réellement le monopole de la vérité ou bien d'autres sources de connaissances peuvent-elles également être considérées comme vraies et fiables ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la science est une source de connaissances importante et fiable. Puis, nous verrons que d'autres sources de connaissances peuvent également être considérées comme vraies et fiables, telles que la philosophie ou la religion. Enfin, nous nous demanderons si la vérité peut être multiple et complexe, et si la science peut coexister avec d'autres sources de connaissances. Par exemple, on peut citer le cas de la médecine traditionnelle qui utilise des connaissances empiriques et des pratiques ancestrales pour soigner, en complément de la médecine scientifique moderne.