La science a-t-elle pour fin de garantir notre action sur la matière ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
La science a-t-elle pour fin de garantir notre action sur la matière ? Si on suppose qu'effectivement la science a pour but de garantir notre action sur la matière, alors cela implique que la science doit être au service de l'homme, de ses besoins et de ses désirs. Au contraire, si on nie que la science a pour fin de garantir notre action sur la matière, alors cela a pour conséquence que la science doit être au service de la connaissance et de la recherche de la vérité, indépendamment de toute utilisation pratique.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, la science a pour but de garantir notre action sur la matière, puisque la science a permis de nombreuses avancées technologiques qui ont amélioré notre vie quotidienne. Donc, par définition, il semblerait que la science doit être au service de l'homme et de ses besoins. Cependant, si à première vue on peut soutenir cette thèse, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que la science peut être utilisée à des fins néfastes pour l'homme et la planète. Paradoxalement, on a alors l'impression que la science doit être utilisée avec prudence et responsabilité.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la science a pour but de garantir notre action sur la matière ou bien doit-elle être au service de la connaissance et de la recherche de la vérité, indépendamment de toute utilisation pratique ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la science peut effectivement garantir notre action sur la matière, en offrant des solutions technologiques innovantes et efficaces. Puis, nous verrons que la science peut également être utilisée à des fins néfastes, comme la pollution ou les armes de destruction massive. Enfin, nous nous demanderons si la science doit être régulée et encadrée pour éviter les abus, ou si elle doit être libre de toute contrainte pour favoriser l'innovation et la découverte.