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La science économique est-elle un facteur de progrès social ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
La science économique, discipline qui étudie les mécanismes de production, de distribution et de consommation des biens et des services, est souvent considérée comme un outil permettant d'améliorer la société dans son ensemble. Si on suppose qu'effectivement la science économique est un facteur de progrès social, alors cela implique que ses principes et ses analyses peuvent contribuer à résoudre les problèmes économiques et sociaux auxquels une société est confrontée. Au contraire, si on nie qu'effectivement la science économique est un facteur de progrès social, alors cela a pour conséquences que les théories économiques ne sont pas adaptées à la réalité sociale et qu'elles ne peuvent pas apporter de solutions concrètes aux inégalités et aux injustices.
II) Énonciation des alternatives et problématisation Il semble à première vue que oui, la science économique est un facteur de progrès social, puisque ses principes de base, tels que l'offre et la demande, la concurrence ou encore la rationalité des agents économiques, semblent permettre une meilleure allocation des ressources et une amélioration du bien-être collectif. Donc, par définition, il semblerait que la science économique contribue au progrès social, conformément à la doxa économique dominante.
Si à première vue on peut soutenir que la science économique est un facteur de progrès social, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que cette affirmation est remise en question. En effet, de nombreux exemples démontrent que les théories économiques ne prennent pas toujours en compte les dimensions sociales, culturelles et environnementales des problèmes économiques. Paradoxalement, on a alors l'impression que la science économique peut parfois être à l'origine de crises économiques, de creusement des inégalités ou encore de destruction de l'environnement.
III) Problématique On pourra alors se demander : est-ce