Ce que l'être humain accomplit par son travail peut-il se retourner contre lui ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet aborde la question de savoir si le travail accompli par l'être humain peut se retourner contre lui. Si on suppose qu'effectivement le travail accomplit par l'être humain est bénéfique et apporte des fruits à l'individu et à la société, alors cela implique que le travail est porteur de sens et contribue à une vie épanouissante. Au contraire, si on nie cette hypothèse et que l'on considère que le travail peut avoir des effets négatifs sur la santé, la vie sociale et la mentalité, cela a pour conséquence de créer des conditions de vie difficiles pour les individus.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que le travail atteste de la compétence et de la performance, contribue à l'épanouissement personnel et professionnel et peu entretient la vie sociale. Ainsi, par définition, il semblerait que le travail soit porteur de sens et apporterait une certaine satisfaction. Si à première vue on peut soutenir cette thèse, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que le travail peut avoir des effets négatifs comme de l'isolement, du stress, de la fatigue, de frustrations, et peut devenir source de souffrance. Paradoxalement, on a alors l'impression que le travail n'est plus porteur de sens et qu'il peut devenir une source de mal-être.
III) Problématique :
On pourra alors se demander si le travail est toujours porteur de sens ou s'il peut au contraire devenir source de souffrance et de mal-être.
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que le travail peut effectivement être source d'une épanouissement et d'un accomplissement personnel. Puis nous verrons que le travail peut également avoir des effets négatifs sur la santé physique et mentale. Enfin, nous nous demanderons si une meilleure régulation du travail pourrait favoriser une amélioration de la qualité de vie des individus.