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La science peut-elle se passer d'institutions ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
La science peut-elle se passer d'institutions ? Si on suppose qu'effectivement la science peut se passer d'institutions, alors cela implique que la recherche scientifique pourrait être menée de manière indépendante, sans besoin d'organisations ou de structures pour la soutenir. Au contraire, si on nie qu'effectivement la science puisse se passer d'institutions, cela a pour conséquences que les institutions jouent un rôle crucial dans le financement, l'organisation et la régulation de la science.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que non, puisque les institutions scientifiques sont indispensables pour garantir la rigueur, la validité et la diffusion des connaissances scientifiques. Donc, par définition, il semblerait que la science ne puisse pas se passer d'institutions, car celles-ci fournissent un cadre essentiel à la pratique scientifique (reponse evidente au sujet, doxa).
Si, à première vue, on peut soutenir que la science peut se passer d'institutions, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent le contraire. Paradoxalement, on a alors l'impression que les institutions sont nécessaires pour assurer la crédibilité des recherches, la collaboration entre scientifiques, et l'accès aux ressources et aux infrastructures nécessaires à la réalisation des expériences (contredire la réponse évidente, para-doxa).

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la science peut réellement se passer d'institutions, ou bien est-ce que ces dernières sont indispensables à son fonctionnement et à son développement ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que les institutions scientifiques jouent un rôle crucial dans le financement et l'organisation de la recherche. Puis, nous verrons que ces institutions garantissent la rigueur et la validité des connaissances produites. Enfin, nous nous demanderons si de nouvelles formes d'institutions pourraient émerger pour répondre aux défis actuels de la science, en prenant en compte des exemples concrets de collaborations internationales ou d'initiatives open science.