La science relève-t-elle du seul désir de vérité ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre dissertation est : "La science relève-t-elle du seul désir de vérité ?". Si on suppose qu'effectivement la science ne relève que du désir de vérité, alors cela implique que les scientifiques sont animés par la recherche de la connaissance pure et désintéressée. Au contraire, si on nie qu'effectivement la science ne relève que du désir de vérité, alors cela a pour conséquences que les scientifiques peuvent être motivés par des intérêts personnels, tels que la reconnaissance ou le profit.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, la science relève du seul désir de vérité, puisque la méthode scientifique repose sur l'observation, l'expérimentation et la vérification des hypothèses. Donc, par définition, il semblerait que la science soit motivée uniquement par la quête de la vérité, c'est-à-dire la recherche de connaissances objectives et vérifiables. Si à première vue on peut soutenir cela, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que la science est aussi influencée par des facteurs extérieurs, tels que les financements, les pressions politiques ou les enjeux économiques. Paradoxalement, on a alors l'impression que la science peut être utilisée pour des objectifs non-scientifiques, tels que la promotion d'une idéologie ou la défense d'intérêts particuliers.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la science relève réellement du seul désir de vérité, ou bien est-ce qu'elle est influencée par des facteurs externes, tels que les intérêts personnels ou les pressions politiques ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la science peut effectivement être motivée par des intérêts personnels ou des pressions externes, en présentant des exemples concrets. Puis nous verrons que la science est aussi un outil de pouvoir, qui peut être utilisé pour influencer les opinions et les comportements des individus. Enfin, nous nous demanderons si la science peut réellement être objective, ou si elle est toujours influencée par des biais cognitifs ou des préjugés.