La société repose-t-elle sur l'altruisme ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
La question fondamentale qui se pose est la suivante : La société repose-t-elle sur l'altruisme ? Si on suppose qu'effectivement la société repose sur l'altruisme, cela implique que les individus, dans leur comportement et leurs actions, sont guidés par un désintéressement envers autrui, une préoccupation pour le bien-être collectif, et un sens du partage. Au contraire, si l'on nie qu'effectivement la société repose sur l'altruisme, cela a pour conséquence que les individus agissent principalement par intérêt personnel, cherchent à maximiser leur propre bénéfice, et sont égoïstes dans leur comportement social.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que la société repose sur l'altruisme, puisque l'altruisme est souvent célébré comme une vertu morale, et de nombreuses actions humanitaires et philanthropiques en sont la preuve. Donc, par définition, il semblerait que la société soit en grande partie fondée sur l'altruisme (c'est la réponse évidente, la "Doxa").
Cependant, si l'on regarde de plus près, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les individus agissent aussi par intérêt personnel, et que l'altruisme pur est souvent limité. En effet, des exemples historiques de conflits, de compétition économique féroce, et de comportements égoïstes dans la société abondent. Paradoxalement, on a alors l'impression que la société repose également sur des motivations égoïstes.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la société repose principalement sur l'altruisme, ou bien est-ce qu'elle est essentiellement basée sur l'égoïsme ? Cette question nous pousse à explorer les motivations sous-jacentes qui animent les individus dans une société complexe et diversifiée.
IV) Annonce du plan :
Dans un premier moment, il s'agira de voir que l'altruisme joue effectivement un rôle crucial dans la société en examinant les exemples de comportements altruistes et les bénéfices qu'ils apportent à la collectivité. Puis, nous verrons que l'égoïsme est également une force motrice importante en mettant en lumière les incitations à l'intérêt personnel et les mécanismes compétitifs qui sont présents dans la société. Enfin, nous nous demanderons si une coexistence équilibrée entre altruisme et égoïsme est possible, et comment ces deux forces peuvent