La technique n'est-elle qu'outils et machines ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
La technique est souvent considérée comme étant uniquement constituée d'outils et de machines. Si on suppose qu'effectivement la technique se résume à ces éléments, alors cela implique que l'homme n'a plus qu'un rôle passif dans la création et l'utilisation de la technique. Au contraire, si on nie cette définition réductrice, cela a pour conséquence que l'homme est toujours au centre de la technique et de son développement.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que la technique ne soit qu'une collection d'outils et de machines, puisque ces éléments sont indispensables à la création et à l'utilisation de la technique. Donc, par définition, il semblerait que l'homme ne soit qu'un simple utilisateur de la technique, ce qui est la réponse évidente au sujet, la doxa. Cependant, si l'on examine de plus près la nature de la technique, on peut soutenir que celle-ci ne se résume pas seulement à des outils et des machines. En effet, l'expérience montre bien souvent que les avancées technologiques sont le fruit d'une réflexion humaine, d'une création intellectuelle, et d'un savoir-faire. Paradoxalement, on a alors l'impression que la technique est un prolongement de l'homme lui-même.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la technique n'est qu'une simple collection d'outils et de machines ou bien est-ce qu'elle est le fruit d'une création intellectuelle et d'un savoir-faire humain ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la technique est bien plus qu'une simple collection d'outils et de machines, en examinant les apports de la créativité humaine dans le développement technologique. Puis, nous verrons que la technique peut également être considérée comme une extension de l'homme, en explorant la manière dont elle peut refléter les valeurs et les aspirations de la société qui la crée. Enfin, nous nous demanderons si la technique peut être considérée comme un outil neutre, ou si elle est toujours influencée par les valeurs et les choix de ceux qui la créent et l'utilisent. Par exemple, on peut citer la manière dont l'intelligence artificielle peut être utilisée pour des applications bénéfiques ou malveillantes, en fonction des choix de ceux qui la programment.