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La technique peut-elle garantir le bonheur ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
La question fondamentale qui se pose est la suivante : la technique peut-elle garantir le bonheur ? Si l'on suppose qu'effectivement la technique, en tant qu'ensemble des méthodes et des procédés utilisés pour atteindre un objectif, permet d'améliorer notre confort, de résoudre des problèmes et de faciliter notre vie quotidienne, alors cela implique que la technique peut jouer un rôle majeur dans la quête du bonheur. Au contraire, si l'on nie qu'effectivement la technique puisse garantir le bonheur, cela a pour conséquences que d'autres éléments, indépendants de la technique, sont nécessaires pour atteindre le bonheur, tels que les relations humaines, la spiritualité, ou la santé mentale.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, la technique peut garantir le bonheur, puisque l'amélioration de nos conditions de vie par le biais de la technologie est évidente. En effet, les innovations technologiques telles que les soins médicaux avancés, les moyens de communication modernes, ou les dispositifs facilitant le travail ont indéniablement contribué à notre bien-être. Donc, par définition, il semblerait que la technique puisse jouer un rôle central dans notre quête du bonheur, ce qui correspond à une réponse évidente (Doxa).
Cependant, si l'on creuse davantage, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que la technique ne garantit pas nécessairement le bonheur. En effet, malgré toutes les avancées technologiques, de nombreuses personnes se sentent toujours insatisfaites, stressées, voire aliénées par la dépendance excessive à la technologie. Paradoxalement, on a alors l'impression que plus la technologie progresse, plus les questions existentielles sur le sens de la vie et du bonheur se font pressantes. Les exemples abondent : l'addiction aux réseaux sociaux, le stress lié aux exigences du monde du travail numérisé, ou encore les préoccupations éthiques liées à l'intelligence artificielle.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la technique garant