Doit-on voir en l'oubli l'échec de la mémoire ?
Bien sûr, je vais t'expliquer pas à pas comment utiliser cette méthode pour écrire ta dissertation sur le sujet "Doit-on voir en l'oubli l'échec de la mémoire ?". Commençons par la première étape :
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet nous demande si nous devons considérer l'oubli comme un échec de la mémoire. Si nous supposons qu'effectivement l'oubli est un échec de la mémoire, cela implique que la mémoire devrait être capable de tout retenir. En revanche, si nous nions que l'oubli est un échec de la mémoire, cela signifie que l'oubli pourrait avoir des conséquences bénéfiques, comme la capacité de se concentrer sur les informations les plus importantes.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, il semble que l'oubli soit effectivement un échec de la mémoire, car notre mémoire est censée conserver toutes les informations. Donc, selon la définition, il semblerait évident de considérer l'oubli comme un échec de la mémoire (doxa). Cependant, si nous examinons attentivement, nous constatons que l'expérience montre souvent que l'oubli peut être bénéfique. Paradoxalement, on a alors l'impression que l'oubli peut également être considéré comme une stratégie de la mémoire pour se concentrer sur l'essentiel.
Par exemple, lorsque nous apprenons de nouvelles informations, il est souvent nécessaire de faire des choix quant à ce que nous retenons et ce que nous oublions. Si notre mémoire retenait tout, nous serions submergés d'informations et il serait difficile de se rappeler les détails importants.
III) Problématique :
Nous pouvons alors