La vie est-elle la valeur suprême ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
La vie est-elle la valeur suprême ? Si on suppose qu'effectivement la vie est la valeur suprême, alors cela implique que tout ce qui peut être fait pour la préserver et la prolonger doit être fait, même au détriment d'autres valeurs telles que la liberté ou le bonheur. Au contraire, si on nie que la vie est la valeur suprême, alors cela a pour conséquences que d'autres valeurs peuvent être considérées comme plus importantes, telles que la liberté ou le bonheur.
II) Énonciation des alternatives et problématisation
Il semble à première vue que oui, la vie est la valeur suprême, puisque sans la vie, rien d'autre n'est possible. Donc, par définition, il semblerait que la vie soit la valeur suprême, ce qui est la réponse évidente au sujet, la doxa.
Si à première vue on peut soutenir que la vie n'est pas la valeur suprême, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que d'autres valeurs peuvent être considérées comme plus importantes que la vie. En effet, il y a des situations où la liberté ou le bonheur peuvent être considérés comme plus importants que la vie, par exemple lorsque des personnes se battent pour leur liberté ou leur dignité, même au péril de leur vie. Paradoxalement, on a alors l'impression que la vie n'est pas la valeur suprême.
III) Problématique
On pourra alors se demander : est-ce que la vie est la valeur suprême ou bien d'autres valeurs peuvent-elles être considérées comme plus importantes ?
IV) Annonce du plan
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la vie est une valeur importante, mais pas nécessairement la valeur suprême. Puis nous verrons que d'autres valeurs peuvent être considérées comme plus importantes dans certaines situations. Enfin, nous nous demanderons si la vie doit toujours être considérée comme la valeur suprême, ou si d'autres valeurs peuvent être considérées comme plus importantes dans certaines situations.