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La violence a-t-elle des degrés ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
La violence a-t-elle des degrés ? Si on suppose qu'effectivement la violence peut être mesurée sur une échelle de gravité, alors cela implique que certains actes violents sont plus graves que d'autres. Au contraire, si on nie qu'effectivement la violence a des degrés, cela a pour conséquences que tous les actes violents sont équivalents en termes de gravité.
II) Énonciation des alternatives et problématisation Il semble à première vue que oui, la violence a des degrés puisque certains actes violents sont plus condamnables socialement et juridiquement que d'autres. Donc, par définition, il semblerait que la violence puisse être mesurée sur une échelle de gravité, ce qui correspond à la réponse évidente au sujet. Si à première vue on peut soutenir que tous les actes violents sont équivalents en termes de gravité, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que certains actes violents ont des conséquences plus néfastes que d'autres. Paradoxalement, on a alors l'impression que la violence peut effectivement avoir des degrés.
III) Problématique On pourra alors se demander : est-ce que la violence a réellement des degrés, ou bien est-ce que tous les actes violents sont équivalents en termes de gravité ?
IV) Annonce du plan Dans un premier temps, il s'agira de voir que la violence peut effectivement être mesurée sur une échelle de gravité en examinant les critères sociaux et juridiques qui définissent la gravité des actes violents. Puis, nous verrons que certains actes violents ont des conséquences plus néfastes que d'autres en analysant des exemples concrets. Enfin, nous nous demanderons si la perception des degrés de violence est subjective ou si elle peut être objectivement établie.