La violence a-t-elle un rôle dans l'histoire ?
I) Présentation du paradoxe et définitions:
La violence est un phénomène omniprésent dans l'histoire de l'humanité. Si on suppose qu'effectivement la violence a un rôle dans l'histoire, alors cela implique que les conflits armés, les guerres et les révolutions ont joué un rôle déterminant dans la formation et l'évolution des sociétés. Au contraire, si on nie qu'effectivement la violence a un rôle dans l'histoire, alors cela a pour conséquences que les facteurs économiques, politiques ou culturels sont seuls responsables du cours des événements historiques.
II) Énonciation des alternatives et problématisation:
Il semble à première vue que oui, la violence a un rôle dans l'histoire, puisque les guerres et les révolutions ont souvent été des catalyseurs de changements politiques, sociaux et économiques majeurs. Donc, par définition, il semblerait que la violence soit intrinsèquement liée à l'histoire et à son développement, ce qui représente la réponse évidente au sujet, la doxa.
Cependant, si l'on examine de plus près, il apparaît que l'expérience montre bien souvent que la violence n'est pas toujours un moteur de progrès ou de changement positif. En effet, de nombreux conflits armés ont entraîné des souffrances humaines incommensurables, des destructions massives et des cycles de violence interminables. Paradoxalement, on a alors l'impression que la violence peut également être un frein au développement et à la stabilité des sociétés.
III) Problématique:
On pourra alors se demander : est-ce que la violence a réellement un rôle dans l'histoire ou bien est-ce qu'elle est plutôt un élément perturbateur qui entrave le