Qu'est-ce qu'un homme bon ?
Bien sûr, voici une méthode étape par étape pour rédiger une dissertation sur le sujet "Qu'est-ce qu'un homme bon ?" en suivant la structure que vous avez fournie :
I) Présentation du paradoxe et des définitions :
Le sujet de la dissertation est : "Qu'est-ce qu'un homme bon ?" Si l'on suppose qu'effectivement, un homme bon est quelqu'un qui fait toujours des actions altruistes et désintéressées [Definition 1], alors cela implique que cet homme doit constamment sacrifier ses propres intérêts pour les autres. Au contraire, si l'on nie qu'effectivement un homme bon doit toujours agir de manière désintéressée [Definition n 2], alors cela a pour conséquence que l'individu peut parfois agir dans son propre intérêt sans être qualifié de mauvais.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que pour être un homme bon, il faut en effet agir de manière altruiste [Thèse 1]. Donc, par définition, il semblerait que la réponse évidente au sujet soit que l'homme bon est celui qui se consacre entièrement aux autres, suivant la doxa morale. Cependant, à première vue, on peut soutenir que l'homme bon est également celui qui prend soin de lui-même et de ses proches [Thèse 2]. Il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que même les personnes généreuses peuvent avoir des moments d'égoïsme, créant ainsi une para-doxa. Paradoxalement, on a alors l'impression que la bonté de l'homme est complexe et multidimensionnelle.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la bonté réside dans l'altruisme absolu ou dans un équilibre entre l'altruisme et la préservation de soi et de ses proches ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier moment, il s'agira d'explorer en détail les arguments en faveur de la thèse selon laquelle un homme bon est celui qui agit de manière altruiste [Thèse 1]. Puis, nous examinerons les arguments en faveur de la thèse opposée, qui considère que l'homme bon peut aussi prendre soin de lui-même et de ses proches [Thèse 2]. Enfin, nous nous demanderons si une définition intermédiaire de la bonté, prenant en compte les nuances entre l'altruisme et l'intérêt personnel, peut être plus appropriée. Pour illustrer nos propos, nous fournirons des exemples concrets de situations où la bonté peut être interprétée de différentes manières.