La violence peut-elle être un remède à l'injustice ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
La violence peut-elle être un remède à l'injustice ? Si on suppose qu'effectivement la violence peut être un remède à l'injustice, alors cela implique que l'utilisation de la force physique ou psychologique peut permettre de rétablir une certaine justice. Au contraire, si on nie qu'effectivement la violence peut être un remède à l'injustice, alors cela a pour conséquences que d'autres moyens doivent être privilégiés pour lutter contre l'injustice.
II) Énonciation des alternatives et problématisation
Il semble à première vue que oui, la violence peut être un remède à l'injustice, puisque dans certains cas, l'utilisation de la force peut permettre de faire entendre la voix des opprimés et de provoquer des changements. Donc, par définition, il semblerait que la violence puisse être justifiée comme un moyen de lutter contre l'injustice (réponse évidente au sujet, doxa).
Cependant, si à première vue on peut soutenir que la violence peut être un remède à l'injustice, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que l'utilisation de la violence engendre davantage d'injustice et de souffrance. Paradoxalement, on a alors l'impression que la violence ne fait que perpétuer un cycle de violence et d'injustice.
III) Problématique
On pourra alors se demander : est-ce que la violence peut réellement être un remède à l'injustice, ou bien est-ce qu'elle ne fait qu'aggraver la situation et perpétuer un cercle vicieux ?
IV) Annonce du plan
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la violence peut sembler être un moyen efficace pour lutter contre l'injustice, en analysant des exemples historiques où elle a pu conduire à des changements positifs. Puis, nous verrons que malgré cela, la violence engendre souvent de nouvelles injustices et ne permet pas une véritable résolution des problèmes. Enfin, nous nous demanderons si d'autres alternatives non violentes ne sera