La volonté constitue-t-elle le principe de la politique ?

Bien sûr, voici une dissertation structurée selon la méthode que vous avez donnée, en utilisant le sujet : "La volonté constitue-t-elle le principe de la politique ?"

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre réflexion porte sur la question fondamentale : "La volonté constitue-t-elle le principe de la politique ?" Si on suppose qu'effectivement la volonté individuelle et collective joue un rôle prépondérant dans la politique, alors cela implique que les décisions politiques sont le reflet de la volonté des citoyens. En revanche, si on nie cette idée et que l'on considère que d'autres facteurs, tels que les intérêts économiques ou les structures de pouvoir, sont déterminants en politique, cela a pour conséquence que la volonté n'est peut-être pas le principe central de la politique.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que la volonté constitue effectivement le principe de la politique. En effet, la démocratie, comme modèle politique prévalent, repose sur l'idée que les citoyens ont le pouvoir de décider de leur destin politique. Ainsi, par définition, il semblerait que la volonté populaire soit le moteur de la politique (réponse évidente au sujet, doxa).
Cependant, si l'on examine de plus près, il apparaît que l'expérience politique révèle souvent des contradictions. Paradoxalement, il arrive que des décisions politiques soient prises contre la volonté majoritaire, en raison d'influences économiques ou de manoeuvres politiques. Cela remet en question l'idée que la volonté constitue toujours le principe directeur de la politique.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la volonté individuelle et collective est effectivement le principal déterminant de la politique, ou bien existe-t-il d'autres facteurs qui la façonnent ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, nous examinerons les arguments en faveur de l'idée que la volonté constitue le principe de la politique. Ensuite, nous analyserons les facteurs qui contredisent cette notion en mettant en lumière l'influence d'autres éléments tels que les intérêts économiques. Enfin, nous nous demanderons si une synthèse est possible et si la volonté joue un rôle partiel mais significatif dans la politique, en prenant des exemples concrets pour illustrer nos propos.