Laisser mourir, est-ce tuer ?
Bien sûr, voici une dissertation structurée en suivant les étapes que vous avez fournies pour le sujet "Laisser mourir, est-ce tuer ?":
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet que nous abordons pose une question fondamentale : "Laisser mourir, est-ce tuer ?" Si on suppose qu'effectivement laisser mourir revient à tuer [Définition 1], alors cela implique que toute forme de retrait de soins ou d'assistance médicale volontaire entraînerait la mort de la personne concernée. Au contraire, si on nie qu'effectivement laisser mourir équivaut à tuer [Définition 2], alors cela a pour conséquence que le simple acte de ne pas intervenir pour prolonger la vie ne serait pas un acte meurtrier.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que la réponse soit oui, laisser mourir équivaut à tuer, puisque si une personne ne reçoit pas les soins nécessaires pour survivre, elle mourra. Donc, par définition, il semblerait que la réponse soit évidente : laisser mourir équivaut à tuer, conformément à la doxa.
Cependant, si l'on se penche plus attentivement sur la question, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que laisser mourir n'est pas toujours assimilé à un acte de meurtre. Paradoxalement, dans certains cas, le retrait des soins peut être considéré comme un acte de compassion ou de respect de la volonté de la personne malade. On a alors l'impression que laisser mourir ne correspond pas toujours à tuer de manière intentionnelle.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que laisser mourir équivaut toujours à tuer de manière intentionnelle, ou bien existe-t-il des situations où cette assimilation n'est pas pertinente ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier moment, il s'agira de voir que dans certaines situations, laisser mourir peut être assimilé à un acte de meurtre, en examinant des exemples concrets. Puis, nous verrons que dans d'autres circonstances, le retrait des soins peut être considéré comme une décision éthique respectueuse de la volonté du patient. Enfin, nous nous demanderons si la distinction entre laisser mourir et tuer peut être établie de manière claire et universelle.