Le beau est-il aimable ?
I) Présentation du paradoxe et des définitions :
Le sujet de notre dissertation est : "Le beau est-il aimable ?". Si on suppose qu'effectivement, le beau est aimable, cela implique que tout ce qui est beau doit être aimé. Au contraire, si on nie que le beau est aimable, cela a pour conséquence que le beau n'a pas besoin d'être aimé pour être beau.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, le beau est aimable, puisque la beauté est souvent associée à des émotions positives telles que l'admiration et l'amour. Donc, par définition, il semblerait que le beau soit aimable, ce qui est la réponse évidente au sujet, la doxa. Cependant, si à première vue on peut soutenir que le beau est aimable, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que le beau ne l'est pas forcément. En effet, il existe des œuvres d'art qui sont considérées comme belles, mais qui ne sont pas aimées par tout le monde. Paradoxalement, on a alors l'impression que le beau peut être apprécié sans être aimé.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le beau est aimable ou bien le beau peut-il être apprécié sans être aimé ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que le beau peut être apprécié sans être aimé. Pour cela, nous prendrons l'exemple de certaines œuvres d'art qui sont considérées comme belles mais qui ne sont pas aimées par tout le monde. Puis, nous verrons que le beau peut être aimé, mais que cela dépend de la perception de chacun. Pour cela, nous prendrons l'exemple de la beauté physique et de la beauté intérieure. Enfin, nous nous demanderons si le fait que le beau soit aimable ou non a une importance dans notre appréciation de la beauté. Pour cela, nous prendrons l'exemple de l'art contemporain et de la réception de celui-ci par le grand public.