Le bonheur est-il dû à l'illusion ou au savoir ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de la dissertation est le suivant : "Le bonheur est-il dû à l'illusion ou au savoir ?". Si on suppose qu'effectivement le bonheur est dû à l'illusion, alors cela implique que le bonheur n'est qu'une illusion, une perception subjective qui ne repose sur aucune réalité tangible. Au contraire, si on nie qu'effectivement le bonheur est dû à l'illusion, alors cela a pour conséquences que le bonheur est réel, qu'il existe bel et bien, et qu'il est possible de l'atteindre par la connaissance et la compréhension de ce qui nous entoure.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que le bonheur est dû à l'illusion, puisque beaucoup de gens associent le bonheur à des choses éphémères et superficielles, telles que la richesse, la beauté ou le succès. Donc, par définition, il semblerait que le bonheur n'est qu'une illusion, une chimère qui ne peut être atteinte que de façon éphémère et illusoire. Si à première vue on peut soutenir que le bonheur est dû au savoir, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que la connaissance et la compréhension du monde ne suffisent pas à garantir le bonheur. Paradoxalement, on a alors l'impression que le savoir peut parfois être source de malheur, en nous confrontant à des réalités difficiles à accepter.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le bonheur est dû à l'illusion ou bien est-ce que le bonheur est dû au savoir ? Comment concilier ces deux approches apparemment contradictoires ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que le bonheur peut être dû à l'illusion, en nous appuyant sur des exemples concrets de situations où la perception subjective joue un rôle prépondérant dans notre sentiment de bonheur. Puis, nous verrons que le bonheur peut également être dû au savoir, en nous appuyant sur des exemples de personnes qui ont trouvé le bonheur en comprenant mieux le monde qui les entoure. Enfin, nous nous demanderons si ces deux approches sont vraiment contradictoires, ou si elles peuvent être complémentaires dans notre quête du bonheur.