Le bonheur est-il le bien suprême ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre dissertation est le suivant : Le bonheur est-il le bien suprême ? Si on suppose qu'effectivement, le bonheur est le bien suprême, alors cela implique que toutes les actions que nous entreprenons dans la vie ont pour but ultime de nous rendre heureux. Au contraire, si on nie qu'effectivement le bonheur est le bien suprême, alors cela a pour conséquences que les actions que nous entreprenons dans la vie n'ont pas toutes pour but ultime de nous rendre heureux, mais peuvent être motivées par d'autres facteurs tels que le devoir, la morale, la justice, etc.
II) Énonciation des alternatives et problématisation
Il semble à première vue que oui, le bonheur est le bien suprême, puisque c'est ce que tout individu recherche en fin de compte. Donc, par définition, il semblerait que le bonheur soit le bien suprême, car c'est la fin ultime recherchée par tous les êtres humains. Cependant, si à première vue on peut soutenir que le bonheur est le bien suprême, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que le bonheur n'est pas le seul but recherché par les individus. En effet, il existe des situations où la recherche du bonheur peut être en contradiction avec d'autres valeurs telles que la justice, la morale, le devoir, etc. Paradoxalement, on a alors l'impression que le bonheur n'est pas toujours le bien suprême.
III) Problématique
On pourra alors se demander : est-ce que le bonheur est réellement le bien suprême ou bien y a-t-il d'autres valeurs qui peuvent prendre le pas sur le bonheur ?
IV) Annonce du plan
Dans un premier moment, il s'agira de voir que le bonheur est effectivement une valeur importante pour les êtres humains et qu'il peut être considéré comme un bien suprême. Puis, nous verrons que le bonheur peut être en contradiction avec d'autres valeurs telles que la justice, la morale, le devoir, etc. Enfin, nous nous demanderons si le bonheur doit être considéré comme le bien suprême ou s'il doit être relativisé par rapport à d'autres valeurs. Pour illustrer notre propos, nous prendrons des exemples concrets issus de la philosophie et de la vie quotidienne.