Le châtiment peut-il ne rien devoir au désir de se venger ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre dissertation est : "Le châtiment peut-il ne rien devoir au désir de se venger ?"
Si on suppose qu'effectivement le châtiment est motivé par le désir de se venger, alors cela implique que la justice est influencée par des émotions personnelles plutôt que par des principes objectifs. Au contraire, si on nie que le châtiment est motivé par le désir de se venger, cela signifie que la justice est purement rationnelle et impartiale.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que le châtiment est motivé par le désir de se venger, puisque la personne qui inflige la punition cherche à faire souffrir celui qui a commis une faute. Donc, par définition, il semblerait que la réponse évidente au sujet soit oui.
Cependant, à première vue, on peut soutenir que le châtiment ne doit pas être motivé par le désir de se venger. Il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que la vengeance est une motivation importante pour ceux qui infligent des châtiments. Paradoxalement, on a alors l'impression que la justice est influencée par des émotions plutôt que par des principes objectifs.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le châtiment est motivé par le désir de se venger ou bien est-ce que la justice doit être purement rationnelle et impartiale ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la vengeance ne doit pas être une motivation pour le châtiment car cela peut mener à des erreurs judiciaires et à une justice inéquitable. Puis nous verrons que le châtiment doit être motivé par des principes objectifs tels que la protection de la société et la réhabilitation des criminels. Enfin, nous nous demanderons si la justice peut être totalement impartiale ou si elle est toujours influencée par des émotions humaines. Par exemple, nous pourrions étudier l'affaire Dreyfus pour illustrer comment la vengeance a influencé la justice dans le passé.