Le citoyen peut-il se désintéresser de la politique ?
Bien sûr, voici la méthode à suivre pas à pas pour faire la dissertation sur le sujet : "Le citoyen peut-il se désintéresser de la politique ?"
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre réflexion concerne le rôle du citoyen vis-à-vis de la politique. Si on suppose qu'effectivement, le citoyen a le droit de se désintéresser de la politique, alors cela implique que la politique n'est pas une obligation pour tous. Au contraire, si on nie qu'effectivement, le citoyen puisse se désintéresser de la politique, alors cela a pour conséquences que l'engagement politique est indispensable pour une démocratie fonctionnelle.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, le citoyen peut se désintéresser de la politique, puisque cela relève de sa liberté individuelle. Donc, par définition, il semblerait que le citoyen ait le droit de choisir de ne pas s'impliquer politiquement, conformément à la doxa démocratique.
Cependant, à première vue, on peut soutenir que le citoyen a un devoir civique de s'engager politiquement pour influencer les décisions qui le concernent. Il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que lorsque les citoyens se désintéressent de la politique, cela peut conduire à un déficit démocratique. Paradoxalement, on a alors l'impression que l'apathie politique peut nuire à la démocratie.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le citoyen a le droit de se désintéresser de la politique, ou bien a-t-il un devoir civique de s'impliquer pour le bien de la démocratie ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, nous examinerons les arguments en faveur du droit du citoyen à se désintéresser de la politique, en mettant en lumière les aspects de liberté individuelle. Puis, nous analyserons les raisons pour lesquelles l'engagement politique est important pour une démocratie en examinant les conséquences de l'apathie politique. Enfin, nous nous interrogerons sur la manière dont la société peut encourager l'engagement civique sans le contraindre. Pour illustrer nos propos, nous prendrons comme exemple les taux de participation électorale dans différents pays et les mouvements sociaux récents.