Le désir de savoir est-il naturel ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet est le suivant : Le désir de savoir est-il naturel ? Si on suppose qu'effectivement le désir de savoir est naturel, alors cela implique que l'être humain est naturellement curieux et cherche à comprendre le monde qui l'entoure. Au contraire, si on nie que le désir de savoir est naturel, cela a pour conséquence que l'être humain n'a pas besoin de chercher à comprendre le monde qui l'entoure.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, le désir de savoir est naturel, puisque cela fait partie de la nature humaine. Donc, par définition, il semblerait que le désir de savoir est une évidence pour l'être humain. Si à première vue, on peut soutenir que le désir de savoir est naturel, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que certains individus n'ont pas ce désir. Paradoxalement, on a alors l'impression que le désir de savoir n'est pas universel.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le désir de savoir est naturel pour tous les êtres humains ou est-ce qu'il y a des individus qui n'ont pas ce désir ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que le désir de savoir est en effet naturel pour la plupart des êtres humains. Puis, nous verrons que certains individus n'ont pas ce désir et que cela peut s'expliquer par différents facteurs. Enfin, nous nous demanderons si le désir de savoir est une qualité à encourager ou si cela peut parfois être nuisible. Par exemple, nous pourrons citer le cas des personnes atteintes de troubles obsessionnels compulsifs qui ont un désir de savoir excessif et qui peuvent en souffrir.