Le désir du bonheur est-il universel ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet posé ici est le suivant : "Le désir du bonheur est-il universel ?" Si l'on suppose qu'effectivement, le désir du bonheur est universel, alors cela implique que chaque être humain, quelle que soit sa culture, aspire intrinsèquement à la recherche du bonheur et à l'épanouissement personnel. Au contraire, si l'on nie qu'effectivement le désir du bonheur soit universel, cela a pour conséquence que certaines cultures ou individus pourraient accorder moins d'importance au bonheur ou le définir différemment.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble, à première vue, que le désir du bonheur soit universel, car il est communément admis que chaque individu recherche le bien-être et la satisfaction dans sa vie. Donc, par définition, il semblerait que le désir du bonheur soit une aspiration partagée par l'ensemble de l'humanité, ce qui constituerait la réponse évidente au sujet, une sorte de "doxa".
Cependant, si l'on regarde de plus près, on peut soutenir que certaines cultures privilégient davantage le bien-être collectif ou la spiritualité par rapport à la recherche individuelle du bonheur. Il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que des individus, même au sein de cultures qui mettent l'accent sur le bonheur personnel, peuvent être insatisfaits malgré leurs efforts. Paradoxalement, on a alors l'impression que le désir du bonheur n'est pas toujours universellement accompli, ou du moins pas compris de la même manière.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le désir du bonheur est véritablement universel, comme cela semble l'être à première vue, ou bien est-ce que des différences culturelles, individuelles ou philosophiques remettent en question cette universalité ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, nous examinerons les arguments en faveur de l'universalité du désir du bonheur en nous appuyant sur des exemples concrets de différentes cultures et philosophies. Puis, nous étudierons les facteurs culturels et individuels qui peuvent influencer la perception et la quête du bonheur. Enfin, nous nous demanderons si l'universalité du désir du bonheur doit être repensée à la lumière des diverses perspectives et expériences.